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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 02:54

Vendredi 11 avril 2008 - Bordeaux

  C'est étrange comme parfois une journée ne ressemble pas du tout à sa précédente.

Je viens de passer quelques jours, presque sereins avec Fred, ça n’était pas arrivé de puis longtemps.

 

  Par exemple, vendredi 11 avril, je suis allé voir Fred chez elle. Comme nous n’en sommes pas à une perversion près, nous avons fait rapidement l’amour, presque à la va-vite mais nous étions heureux d’être ensemble. Je me suis senti plutôt rassuré. Les jours suivants, J’ai commencé aussi à mieux comprendre l’indépendance de Fred et ma propre dépendance envers elle. Pas facile d’avoir l’impression que je suis beaucoup plus dépendant d’elle que d’elle de moi…


  Le lendemain, j’ai encore travaillé en matinée chez ma mère, j’ai presque fini le gros-œuvre et j’attaque les finitions. J’ai commence à ranger un peu le matériel et à nettoyer et d’un coup, l’appartement a repris un peu vie. ; Il était temps car je commençais à être écœuré de passer là-bas.


 
Le mardi suivant, nous sommes allés manger des sushi en ville. Quand je l’ai rejoint, elle était dans une extravagante et incroyablement sexy tenue blanche, pantalon serré sur ses jolies fesses et chemisier largement ouvert sur son décolleté.

  Fichtre, j’ai du faire un max de jaloux. Bon, les sushis étaient aussi succulents, il faut bien le reconnaitre !

 

  Mercredi 30 avril 2008


  Encore un autre repas avec Fred dans un superbe petit restaurant marocain, un service tout simple mais de qualité et un repas qui nous laisse rassasié. Fred est détendue et sereine, je le lui dis et elle me répond que c'est un ensemble de choses : son travail qui se pérennise, l’argent qui commence à rentrer… Nous discutons aussi de l’avenir, cela n’était plus arrivé depuis longtemps, nous parlons de réunir progressivement les enfants pour faire des balades communes, des restos, c’est un petit bonheur de parler de tout ça…

Encore une fois, je repars un peu nostalgique, peut-être du fait de la quitter dans de si bonnes conditions ou sinon de savoir que tout est joué et que je vais faire très mal à Sylvie.

  L'après-midi, Fred et moi nous sommes retrouvés, nous avons même fait une sieste après l’amour !

C’était un bel après-midi, sensuel et simple, qui me laissa un brin de nostalgie sur le chemin du retour.

 

  Malheureusement, le soir, Sylvie n’a pas arrêté de pleurer et j’ai vu mon fils essayer longuement de la consoler. Je crois que cette image s’est gravée à jamais dans ma mémoire, voir mon petit bout de chou de fils entourer maladroitement sa mère de ses bras, de lui faire des bisous et elle de lui dire entre deux sanglots que ça allait lui passer.

  Ma nostalgie s’est donc progressivement transformée en grosse déprime. Ma femme ne parlera pas de la soirée mais le lendemain elle me dira combien elle est malheureuse que je ne lui parle plus.

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