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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 16:55

Samedi 22 septembre 2007

  J'ai eu Fred au téléphone ce matin : elle m'explique qu'elle a eu une grande discussion avec son mari pour lui dire qu'elle le quittait et que c'était très dur. Je me sens tout petit façe au courage et à la force qu'elle a du mobiliser pour lui dire ces mots-là, pour résister et tenir bon façe à ses réponses dures, épidermiques, parfois même brutales.
  Fred m'explique qu'il a vu aussi un de mes SMS et qu'il parle de venir à mon travail faire un scandale, voire me casser la figure. Je la rassure en disant que je ferais en sorte de le calmer et que, ma foi, s'il veut me casser la tête, j'essaierai de ne pas prendre trop de coups !

Dimanche 23 septembre 2007

  Une longue journée sans appel..


Lundi 24 sept 2007

  Tiens, ce soir, à mon sport, j'ai discuté un peu par hasard avec une femme, on a parlé de tout et de rien..
  La prof de sport me voyant pour la 1ere fois ne pas être à fond dans mes exercices s'approche et, en rigolant et avec son grand sourire à qui on ne la fait pas, me dit qu'elle me trouve "presque beau" !
  Tout ça me laisse songeur, je peux parler avec des personnes, des femmes en plus, sans me sentir géné.
  Plaisir de l'ouverture aux autres, perplexité devant cette nouveauté, interrogations, amusement, espoirs mélangés...


Mardi 25 septembre 2007

 J'ai eu Fred au télphone et c'est un coup de douche froide. Je commence à parler de ma séparation avec ma femme et elle me rappelle à la réalité en me rappelant que dans le meilleur des cas, je n'aurai mon fils qu'une semaine sur deux. Dur à entendre.
  Je suis parfaitement incapable aujourd'hui de me passer de lui. Il est impossible pour moi de m'endormir le soir sans aller le voir, l'embrasser sur les joues, poser mon front contre lui, plonger mon visage dans ses cheveux, prendre sa main et la coller contre ma joue, poser mon oreille sur sa poitrine et écouter son petit coeur, être à l'affut de sa respiration...
  Pas un soir sans que je ne glisse à son oreille "je t'aime, mon amour", pas un soir sans que je ne lui dise dans un dernier murmure avant de le laisser, les larmes aux yeux : "respire, mon fils, respire..."...

  Ce soir, mon médecin m'a rassuré : pas de problème de "frein", c'est juste un peu distendu. Je suis rassuré !
  En sortant, je téléphone à Fred, elle a eu 4 fois de suite son mari au téléphone et c'était très dur. Au bout de quelques minutes à meine, elle me laise en disant qu'enne doit s'occuper de sa fille. Je raccroche. Je sais que je me repose beaucoup sur elle, qu'elle doit aussi faire façe à ses propres soucis ; j'ai parfois l'impression de ne lui apporter qu'une charge supplémentaire et de ne lui être d'aucun soutien. Je rentre donc chez moi avec une boule au ventre, un peu perdu dans mes pensées et sur mon avenir...

Jeudi 27 sept 2007

  J'étais avec Fred ce midi, j'avais comme excuse de lui apporter un dossier urgent à traiter. C'était dur de ne pas être collé à elle, de ne pas lui prendre la main, de ne pas la caresser, de ne pas la dévorer des yeux.
  Une de mes anciennes collègues, passant devant le bureau, me dit en riant qu'elle me trouve de plus en plus beau avec l'age et mes tempes grisonnantes.
  Voilà encore un message rassurant, j'en ai besoin.

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