De : Zach
Envoyé : mardi 25 septembre 2007 11:17
À : Fred
Objet : info
C’est dur cette attente mais tu as raison, il faut avancer correctement pour être bien ensuite…
Je peux te rassurer sur mes sentiments : je t’aime, Fred, et je veux vivre avec toi…
A tout à l’heure au tél. bises !
Zach
De : Fred
Envoyé : mardi 25 septembre 2007 11:56
À : Zach
Objet : RE: info
Merci de me dire tout cela, ça me fait du bien…
Je t’aime….tellement
De : Zach
Envoyé : mercredi 26 septembre 2007 14:11
À : Fred
Objet : RE: prem's
J’ai bcp aimé notre repas de midi tout calme…
De : Fred
Envoyé : mercredi 26 septembre 2007 14:12
À Zach
Objet : RE: prem's
Moi aussi, j’ai passé un excellent moment, merci d’être rentré dans ma vie, merci !
Vendredi 28 septembre 2007
Je vois Fred quelques minutes vers midi le temps de prendre un café. Je suis triste car nous ne nous verrons pas ce WE mais elle me rassure. Je commence à me rendre compte que Fred me rassure souvent, alors que je suis souvent à la peine avec ma propre histoire. Je m'interroge souvent pour savoir comment je pourrais lui apporter un peu de soulagement , j'essaie comme je peux de mettre de coté mes problèmes pour être le moins possible une charge pour elle.
L'après-midi, j'affronte ce que j'aime le moins faire : une réunion avec mon équipe. J'ai toujours préféré les entretiens en face-à-face et je trouve les réunions sujettes à d'interminables polémiques. Pourtant, je constate que tout se passe bien : j'explique calmement les informations à donner, je laisse parler les autres. C'est une des premières fois où je ne prends pas les questions et objections comme des attaques personnelles. Encore une fois, c'est l'influence de Fred qui petit à petit me reconstruit professionnellement et je cherche dans ma tête ce que je pourrais faire pour lui apporter aussi le même type d'aide. Je pense aussi que mon passé militaire me freine beaucoup pour animer des réunions qui ne sont pas directives et descendantes mais aussi faites d'échange.
Mardi 2 octobre 2007
Encore une discussion avec ma femme et je me rends compte en parlant avec elle que ce n'est pas ma rencontre avec Fred qui a fait basculer notre vie de couple. Ca n'a rien à voir.
C'est la mort de mon père en avril le déclencheur. Tout ce que j'avais enfoui au fond de moi de son vivant explose aujourd'hui : c'est dureté envers moi-même qui m'imposait de ne rien montrer et de ne jamais se plaindre, cette ignorance, ce mépris même des autres...
Ma femme me rappelle ce que je disais souvent quand je l'ai connu : je voulais faire des choses pour MOI, pour MOI, comme si mes parents m'avaient empêché de me réaliser, de m'épanouir, de vivre...
Et dans ma mémoire resurgit violemment la fin du père.