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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 17:37

Samedi 6 octobre 2007

  Mince ! Mon vieil ami gallois ne va pas voir le match de rugby qui est diffusé en ville !

  Le problème, c'est que je voulais profiter de sa complicité pour que Fred et moi passions une soirée tous les deux, entre amoureux. Je n'ai donc plus d'alibi !
  Comme il est injoignable, je lance un appel téléphonique à sa femme pour lui demander s'il peut quand même me couvrir, elle est d'accord.

  Je pars donc en début de soirée rejoindre Fred chez elle. Nous faisons l'amour à notre manière bien particulière, alternant des phases de domination, de partage, d'abandon, d'affrontements. Parfois, Fred m'entoure de ses jambes et j'aime cette étreinte, parfois je prends ses chevilles dans mes mains et j'écarte doucement ses jambes comme un compas ; la voir ainsi offerte m'excite énormément. Elle joue avec moi, avec ma patience ; parfois, pour me pousser dans ma nature dominatrice, elle se tortille dans tous les sens pour se retirer de mon étreinte, elle se tourne, joue et me regarde en souriant quand elle voit dans mes yeux que je laisse place à mon naturel, et tout ça pourtant sans aucune contrainte de l'un ou de l'autre.

  Fred a préparé le diner. Comme à son habitude, elle m'explique les différents plats, combien elle apprécie la qualité d'un repas et c'est toujours une belle surprise pour moi de découvrir sa cuisine à la fois simple mais harmonieuse et remplie de nouvelles saveurs.

  Vers la fin du repas, la femme de mon ami gallois me laisse un SMS : ma femme lui a téléphoné pour vérifier et elle a confirmé que j'étais bien avec son mari à regarder un match de rugby en ville !

  Cette soirée est comme un aperçu de notre vie future, nous nous rendons compte que petit à petit, nous rentrons dans une nouvelle phase de notre relation. Je découvre chaque jour un peu plus Fred et ces multiples facettes : la femme brillante en société, la femme fatale, la femme aux apparences trompeuse de blonde, la femme qui recherche les plaisirs simples de la vie, la femme amoureuse.

  Allongés dans le lit, elle s'endort ensuite petit à petit dans mes bras. C'est un beau moment pour moi de la voir doucement se détendre à mes cotés. Je caresse doucement ses cheveux, ses épaules, ses bras.

  Puis l'heure fatidique du départ arrive, elle sort un peu de son sommeil pour m'embrasser sur le pas de
la porte.

  Je reste quelques minutes au pied de son immeuble pour garder en moi tout le bonheur de cette soirée.

Dimanche 7 octobre 2007

  Encore une discussion avec ma femme : je lui confirme que malgré tous mes efforts, je ne reviens pas sur mes sentiments et que je dois trouver un appartement... Elle me rassure sur le fait que je verrais mon fils quand je veux...

  Je réussis ensuite à appeler Fred, elle va bien et je lui annonce que je dois commencer à chercher une location.

Mardi 9 octobre 2007

  Je déjeune avec Sabrina, la femme de mon ami gallois. C'est une personne extraordinaire, pleine de vie mais toute en douceur, très calme, souriante en qui j'ai entière confiance. Elle travaillait avec ma femme il y a quelques années. Elle a divorcé ensuite et a rencontré son mari actuel, le grand Jeff. Sabrina, de sa petite voix sait très bien me faire parler. Je la tiens au courant des derniers rebondissements et l'informe que je cherche un appartement. Elle acquiesce en silence, essaye de faire le tour de toutes les possibilités puis, voyant que je suis décidé, me promet d'être à l'écoute d'une bonne occasion.

  Ce soir, j'ai retrouvé aussi Fred au jardin d'enfants avec sa fille. Cela me fait tout drôle des les voir réunies, je me rends compte de la responsabilité que nous avons envers nos enfants respectifs. Nous avons ensuite pris un café chez elle et je suis parti.

  Mais Sab me laisse un message en route. Je la rappelle et elle me dit qu'elle a eu ma femme au téléphone et que visiblement elle souhaite avoir une discussion avec moi dans
la soirée.

  Et l'explication du soir est très douloureuse, c'est terrible de lui faire mal mais que puis-je faire devant le manque de sentiments que j'ai envers elle ? Pourquoi la faire souffrir plus longtemps ? Je ne peux que répéter mon besoin de partir mais aussi mon besoin vital de voir mon fils. Puis la discussion continue sur un aspect financier et faute d'argent, je dis que j'emménagerai chez ma mère.


Mercredi 10 octobre 2007

  J'ai quand même vu un studio pas loin de chez Frédérique : moche, minuscule et trop cher... En déjeunant avec elle, nous discutons des futures possibilités pour être régulièrement ensemble.

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